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[Histoire du Hardware] – Le socket A

SocketA
Histoire du Hardware

Le Socket A

Le socket A, aussi appelé socket 462, était destiné aux plateformes AMD dans les années 1999 à 2005 environ. Les cartes-mère pouvaient prendre en charge la DDR jusqu’à 200 MHz, une grande avancée pour l’époque.

La connectique était de type PGA, c’est à dire que les pins et la connectique étaient situés sur le processeur. Les processeurs sur cette plateforme avaient le cache intégré, ce qui rendait bien plus rapide les transferts de données et donc la communication entre processeur et cartes-mère. Les cartes graphiques étaient aussi souvent connectées via la norme AGP, le nombre de lignes pour les ports PCI étaient très limité et connecter trop de matériels bridait considérablement les performances.

dossier amd athlon socket A

L’AMD Athlon (K7)

L’Athlon fut en son temps un processeur très performant, dépassant les performances des solutions proposées par le géant Intel. Le processeur a tout d’abord été lancé en format cartouche et fonctionnait avec une carte additionnelle ajoutant du cache. Le processeur supportait les instructions x86 avec une fréquence maximale sur le core de 700MHz. La puce était gravée en 250 nanomètres (nm = pour garder une échelle similaire à celle actuelle).

L’Athlon a ensuite évolué vers une version intégrant un cache de 256ko sur la puce elle-même, et a adopté une gravure de 180 nm ainsi qu’une connectique de type PGA. Il a également été décliné en AMD Duron et des versions Low-Cost du chipset. Ce processeur s’opposait au Pentium 4 de chez Intel.

Pour illustrer les performances du CPU, nous vous avons retrouvé un benchmark d’époque provenant du site HardwareZone.

athlon dossier
dossier socket A (2)
dossier socket A (2)
amd-athlon-xp-2400

L’AMD Athlon XP

Cette gamme de processeurs a été lancée en 2001. AMD avait, à l’époque, eu l’idée de choisir la dénomination de ses processeurs en fonction des performances des processeurs Intel de gamme équivalente. Les Athlon XP étaient bien plus performants que les Pentium grâce à un IPC plus important. l’Athlon XP 3000+ équivalait à un Pentium 4 à 3GHz, bien que le Athlon tournait à une fréquence bien moindre. Le chiffre 3000+ avait uniquement été choisi dans un but marketing, un peu comme « quand on fait mieux que Intel, autant le préciser ».

Est ensuite apparu le Preftech matériel, qui a permis de gagner encore plus en rapidité de chargement des informations via le cache. Pour terminer, des révisions alliant augmentation du cache L2, support Bi-Cpu et réduction de la finesse de gravure arrivèrent. La génération Barton est la dernière à avoir vu le jour, la gamme fut remplacée par le Athlon 64 x2 ainsi que les Phenom. Les Sempron sont aussi venus remplacer les Duron dans l’entrée de gamme.