

Prix d’entrée de gamme, apparence haut de gamme, voici le deal promis par Dynabook pour ce Satellite Pro C50D-B-10I. Ordinateur destiné principalement à un usage professionnel, saura-t-il se différencier de ses congénères ? Éléments de réponse dans ce test !
Pour rappel, Dynabook était à l’origine une filiale de Toshiba, proposant des ordinateurs portables depuis les années 90, orientés vers la mobilité.
Le nom « Dynabook » provient d’un concept d’ordinateur portable proposé durant les années 60 et 70 par un ingénieur. Officiellement, les ordinateurs appartenant à cette gamme sont vendus avec la marque Toshiba, c’est pourquoi on n’a pas vraiment entendu parler du nom Dynabook durant toutes ces années.
Alors que le groupe Toshiba faisait face à des difficultés financières à partir de 2015, notamment à cause d’un scandale financier, la filiale Dynabook a été revendue au groupe Sharp en 2018.
Reprenant le flambeau d’une époque révolue, nous testons aujourd’hui un modèle de la gamme Satellite Pro, des PC sobres et design destinés à un usage professionnel.
Plus spécifiquement, il s’agit ici de la gamme C50 (référence A1PYU13E1126 | PYU13E-00M00NFR) vendu comme étant un excellent rapport performances-prix.
Fiche complète disponible ici.
Taille d’écran
15.6′ IPS
Définition d’écran
1920 x 1080 @60Hz
CPU
AMD Ryzen™ 5 5600U
GPU
Carte graphique Radeon™
RAM
1×8 Go DDR4@3200 MHz
Mémoire interne
SSD NVMe M.2 PCIe 256 Go
Outre ses caractéristiques principales relativement classiques, l’autonomie de ce modèle est annoncée à 10H48 (sous protocole MobileMark 2018 / Windows 11) pour une batterie 45,6 Wh composée de 2 cellules . Les dimensions quant à elles sont de 362,5 x 240,5 x 19,7 mm (L x P x H) pour un poids annoncé à « moins d’1,9 Kg » (en réalité nous sommes plus proche des 1,76 Kg). Un PC ne misant donc pas forcément sur son ultra légèreté sans pour autant être en bas du panier.
Côté connectique, nous retrouvons :
– 1 × Sortie casque stéréo / Entrée microphone
– 1 × Ethernet RJ-45
– 1 × emplacement pour carte micro-SD™
– 1 × Port USB 3.1 Type-C Gen 1 prenant en charge le transfert de données, l’alimentation et Display Port
– 1 × Sortie HDMI (avec prise en charge du format 4K)
– 2 × USB 3.1
Pour finir, le tout est accompagné de deux haut-parleurs stéréos, une webcam 720p@30FPS, un clavier chiclet PBT (non rétroéclairé !) et une connectique Bluetooth 5.0/Wi-Fi.
Livré dans une boite des plus classiques, l’ordinateur se présente à nous protégé dans son emballage entouré de 3 morceaux de polystyrène garantissant l’intégrité de la machine durant son transport.
Dans le carton se trouve également une encoche révélant le chargeur fourni au format propriétaire, bien que le rechargement puisse également être effectué via le port USB-C de la machine.
Enfin, un petit guide de prise en main vous sera fourni pour vous aider à vous familiariser avec votre nouvel achat.
L’ordinateur en lui même se présente le plus sobrement possible, un bleu foncé/mat venant recouvrir l’ensemble du dessus accompagné d’un simple logo blanc de la marque directement imprimé sur le châssis. Les bordures se veulent très rondes tandis que l’épaisseur (1,9mm) ne se remarque pas particulièrement et reste dans la norme de ce que l’on peut voir ailleurs.
Une fois ouvert, la partie haute laisse apparaître une grande dalle de 15,6″ entourée de bordures en plastique relativement épaisses ne renforçant pas un aspect « haut de gamme ». La tranche haute est accompagnée d’une webcam 720p@30FPS ainsi que de deux micros tandis que les angles dévoilent de petits patins afin d’amortir la fermeture du PC. La dalle anti-reflets est un détail positif qui empêchera de renvoyer les sources de lumière présentes derrière soi.
En baisant les yeux, nous ne pouvons qu’agréablement constater la présence d’un immense pavé tactile, bien plus large que la moyenne et qui glisse sous le doigt à la perfection. Côté clavier, 102 touches en PBT mat révèlent un pavé numérique un peu étroit et à la disposition modifiée afin d’y insérer une touche « POWER » à l’angle en haut à droite. Pour ce qui est de la mise en marche du PC, il est bon de noter que cette touche doit être maintenue au moins une seconde car une simple pression ne sera pas suffisante pour l’allumer.
Pour finir, 3 LEDs peuvent être aperçues au dessus du clavier afin d’afficher respectivement l’état du PC (allumé ou non), le verrouillage des majuscules et l’activation du pavé numérique.
Pour ce qui est de la connectique, nous retrouvons à gauche (de haut en bas) :
– témoin de charge (orange pendant le rechargement, bleu une fois la batterie pleine)
– port de charge propriétaire
– port HDMI
– port USB 3.1
– port USB-C 3.1 Gen 1 (prenant en charge le transfert de données, l’alimentation et Display Port)
A droite :
– port antivol
– port Ethernet
– port USB 3.1
– port jack 3.5mm
– lecteur micro SD
En dessous de l’ordinateur, nous trouvons une grille d’aération traversant le châssis dans toute sa largeur bien qu’une toute petite fraction soit réellement utilisée par le ventilateur interne pour le refroidissement des composants. Nous n’avions pas vraiment l’autorisation de désosser la machine pour y découvrir ce qu’il se trouve à l’intérieur mais nous avons pu mettre la main sur un document technique contenant un schéma détaillé trouvable ci-dessus. Cette image nous permet par exemple de découvrir que la connectique de le tranche droite se trouve sur une contrôleur à part de la carte mère principale et pourrait donc potentiellement être remplacé en cas de dysfonctionnement de l’un de ses ports. Nous observons également l’ensemble du système de refroidissement avec l’emplacement du ventilateur correspondant bien avec les trous de la grille visible sur notre photo.
Les plus attentifs auront remarqué la présence d’un sticker rappelant le passage de la marque Toshiba vers la marque Dynabook.
Une fois la machine en route, nous faisons malheureusement face à deux mauvaises surprises avant même d’atteindre l’écran de démarrage :
– le clavier n’est pas rétro-éclairé, comme le laissent présager les caractères sur les touches qui ne sont que de simples impressions. Bien que cela ne soit pas forcément rédhibitoire, il s’agit d’une fonctionnalité très commune sur beaucoup de modèles dans cette tranche de prix et il est dur de justifier sa non présence au vu des avantages qu’elle peut apporter (nous reviendrons plus en détail sur la question du budget et de l’aspect « entrée de gamme » de ce PC en conclusion).
– une fois l’ordinateur allumé, ce dernier affiche un logo Dynabook sur fond noir et nous remarquons instantanément la présence d’énormes fuites de lumière aux angles supérieurs de la dalle. Ces fuites ne se remarquent pas sur fond blanc ou coloré, mais cela donne un avant goût de la qualité de l’écran et cela peut s’avérer très dérangeant dans le cadre de visionnages de films dont certains arborent de grandes bordures noires de par le format de la vidéo. Nous aurons l’occasion d’analyser l’uniformité du rétroéclairage de la dalle plus loin lors de ce test.
Ce Dynabook dispose d’une version pré-installée de Windows 10 Professionnel, ainsi que d’une licence et d’un support pour Windows 11 Professionnel, que nous avons utilisé pour ce test. A noter qu’un modèle similaire embarquant la version Famille de Windows (Satellite Pro C50D-B-100) existe mais ne semble pas référencé sur le site de Dynabook.
En accompagnement de cet OS vous trouverez une licence d’un an à Microsoft Office ainsi qu’une variété de logiciels préinstallés par le fabricant. Le plus important d’entre eux est sûrement une version d’essai de l’antivirus McAfee qui vient directement remplacer Windows Defender pour la protection de la machine.
Nous aurons vite fait de désinstaller cette application qui se rapproche plus du bloatware que d’une réelle plus value à l’antivirus Windows qui est déjà considéré comme l’un des plus efficaces du marché.
A cela vient se rajouter des versions d’essai de WinZIP (logiciel de compression/décompression) ainsi que d’ExpressVPN. Pour finir, Dynabook rajoute un logiciel de leur propre sélection : Dynabook Support Utility.
Cette application vous permettra notamment la mise en place d’alertes ainsi que de paramétrer le comportement de la recharge de votre batterie, en limitant notamment le % maximal afin d’améliorer la longévité en cas d’utilisation intensive sur secteur. Enfin, un dernier sous menu vous offrira un rapport détaillé des spécifications de votre machine et des derniers packages installés par Windows Update.
Afin de tester au mieux l’écran de ce Dynabook C50D nous nous sommes penchés sur trois aspects différents : la fidélité de l’image, le rétroéclairage de la dalle ainsi que sa réactivité. L’ensemble des données est par la suite regroupé et rendu sous la forme de graphiques permettant de détecter au mieux les points forts/faibles de la machine.
Toutes les mesures ont été effectuées grâce à une sonde i1 DisplayPro de X-Rite appuyée par le logiciel DisplayCal.
Nous commençons en premier lieu par des mesures « brutes » de l’écran dans sa calibration d’origine afin d’obtenir des valeurs étalons reflétant celles qui seront utilisées par la plupart des personnes. Par la suite, nous appliquons des réglages via notre sonde afin d’observer les meilleurs résultats que nous pouvons obtenir de cet écran une fois ce dernier correctement paramétré.
Nous avons pu relever une couverture de l’espace des couleurs sRGB de 64.3% avec un volume de 65.3% du spectre sRGB.
Ce sont des valeurs particulièrement médiocres qui même si elles ne sont pas vraiment importantes pour un travail bureautique exclues toute possibilité de retouche photo/vidéo de façon fiable et précise.
Vous pouvez observer ceci de manière plus visible sur notre diagramme CIE xy ci contre.
Les mesures du Delta E viennent confirmer nos premières craintes concernant la dalle. Avec une valeur moyenne s’établissant à 6,77 avant étalonnage, nous faisons face à un score extrêmement mauvais avec un record pour le bleu qui se targue d’un score de 21,02, le plus haut jamais mesuré sur notre site.
Pour rappel, le Delta E est une unité de mesure utilisée pour s’assurer que la couleur affichée par un écran correspond exactement à ce que perçoit l’œil humain. Plus la valeur Delta E est élevée, plus la précision des couleurs est faible. Cette valeur peut être traduite de la façon suivante :
En sortie d’usine, le gamma observé est bien en deçà des valeurs attendues ce qui pourra conduire à une image trop « brillante » et délavée alors qu’à contrario, un gamma trop élevé peut rendre plus difficile la perception des détails dans les ombres.
Après étalonnage, le gamma se rattrape parfaitement jusqu’au 33/35% de luminosité. A partir de là, la courbe commence malheureusement à dévier dans des valeurs légèrement trop élevées malgré un résultat global bien plus satisfaisant.
La température de couleur représente le rendu des couleurs lorsque celles-ci sont mesurées à une certaine température selon l’échelle Kelvin. Dans le cas d’un écran, si la valeur de la température de couleur est élevée, les images sur le moniteur apparaîtront dans une teinte bleuâtre. À l’inverse, une valeur de température de couleur basse donnera des notes de rouge, de jaune ou d’autres tons chauds.
Dans le cadre de nos tests, la température cible à atteindre par la dalle est de 6500K qui est l’un des standards les plus répandus.
Contre tout attente, notre Dynabook en sortie d’usine réussit ce test avec brio, la courbe ne déviant que très peu et uniquement dans les valeurs extrêmes de luminosité.
Après calibration, nous remarquons un lissage de la courbe dans ces extrêmes afin d’améliorer des résultats déjà plus que corrects.
Afin de déterminer l’uniformité du rétroéclairage, nous divisons l’écran en une grille de 5×5 cases via le logiciel DisplayCal. Par la suite, notre sonde de colorimétrie mesure la luminosité de chaque case à différents niveaux de gris. Une fois les valeurs brutes récupérées, nous calculons la moyenne (en %) par case de déviation de la luminosité en prenant la case centrale comme référence. L’ensemble est converti en une image visible ci-dessous :
Dans la précédente partie de notre test, nous avions évoqué la présence de fuites de lumière visibles dans les angles supérieurs du laptop lors du premier démarrage. Ces fuites apparaissent très clairement grâce à cette image, où la déviation la plus marquée s’observe dans les coins haut gauche/droite de la dalle.
De manière générale, l’uniformité de cette dalle est assez hasardeuse bien qu’elle semble meilleure que le Dynabook Portégé X30W précédemment testé sur notre site. Une grande partie des contours montre une déviation au dessus de 10% ce qui n’est pas négligeable.
Le temps de réponse (ou plutôt rémanence) représente le temps de changement de couleur d’un pixel, c’est-à-dire le temps que les cristaux liquides mettent à passer d’une position donnée à une autre. Pour plus de détails référez vous à notre article sur le sujet.
Nous représentons 30 transitions de gris dans nos mesures qui donneront une bonne idée de la réactivité globale de l’écran et de l’overshoot associé. Pour cette partie du test, nous utilisons un logiciel ainsi qu’une sonde réalisés sur-mesure par notre équipe et dont nous aurons le plaisir de parler en détail dans un futur dossier.
Cette sonde basée sur une Raspberry Pi permet d’atteindre une précision descendant sous la milliseconde et de prendre automatiquement une très grande quantité de données.
Nous observons là encore des valeurs très (trop) élevées concernant le temps de réponse, résultant en de grosses latences lors de transitions sur des couleurs sombres. Cela représente un handicap de taille dans une utilisation axée jeu vidéo bien que cela ne soit absolument pas l’objectif de ce laptop.
Mais cela n’a pas un impact uniquement en jeu : on constate un effet de ghosting lorsqu’on déplace une fenêtre sur le bureau par exemple.
Il est difficile de montrer ça dans un test mais vous pouvez voir sur l’image ci-contre un instantané montrant que le déplacement de l’élément sur l’écran entraine une « trainée ».
A notre connaissance il n’existe pas, sur ordinateur portable, de système d’overdrive permettant généralement de pallier à ce soucis de temps de réponse. Ce système, que l’on a mesuré et évalué sur des écrans testés auparavant sur le site Hardwakening, aurait bien été utile pour compenser les mauvais temps de réponse mesurés ici.
Équipé d’un SSD NVMe au format M.2 de 256 Go, nous avons fait face à un manque d’informations concernant le modèle exact présent dans cet ordinateur portable. La référence fournie par le logiciel CrystalDisk Info (c-e80t256g4) ne renvoi0t que vers des références de contrôleurs SSD de la marque Phison sans plus de détails.
Fort heureusement, en consultant la documentation technique mentionnée précédemment, nous pouvons mettre la main sur le tableau suivant :
Si cela ne nous permet pas d’identifier avec plus de précision le modèle, nous avons désormais les débits théoriques que peut fournir ce dernier, à savoir 2500MB/s en lecture et 1100MB/s en écriture.
Il est également intéressant de voir que ces valeurs varient en fonction du volume du SSD. A noter lors de vos achats.
Toutes les mesures ont eu lieu dans une pièce à température ambiante variant de 21 à 24°C.
Du côté de CrystalDiskMark, les débits obtenues sont tout à fait appréciables. Avec 2447MB/s en lecture et 1774MB/s en écriture, le SSD se paye même le luxe de dépasser allègrement la valeur théorique de 1100MB/s relevée précédemment.
Les mesures effectuées par HD Tune sont en deçà de nos attentes et de ce qui avait été annoncé par le constructeur. Il nous reste à voir avec Anvil, mais aussi et surtout dans des conditions réelles.
Avec un SSD il est courant de voir des temps d’accès quasi nuls, c’est le cas ici aussi avec 0 millisecondes de temps d’accès.
Les résultats fournis par Anvil’s Benchmark restent mitigés, avec une vitesse de lecture encore en retrait bien que la vitesse d’écriture reste toujours au dessus de ce qui est attendu. L’un comme l’autre nous avons devant nous des valeurs tout à fait satisfaisantes et qui garantiront une fluidité parfaite de la machine.
Afin de tester dans des conditions plus réelles, nous avons lancé la copie d’un fichier de 15 Go créé manuellement. Le transfert aura duré 14 secondes, ce qui nous fait une moyenne de presque 1,1Go/s, relativement stable. Ces débits sont honnêtes, et concordent avec les benchs effectués auparavant.
Un second transfert, cette fois-ci composé de plusieurs petit fichiers (pour un total d’environ 2,5Go) a eu lieu en 13 secondes, soit 192 Mo/s. Des valeurs qui, bien que moins flatteuses que le premier exemple, restent parfaitement honorables étant donné que ce genre de copies ont tendances à faire drastiquement chuter les performances des SSD.
En jeu, aucune latence ne se fait sentir. Les chargements sont très rapides. C’est le support de stockage idéal pour jouer.
Nous terminons cette partie avec un avis très positif sur le stockage, qui semble respecter ses promesses de performances bien que de telles informations ne semblent pas aisément trouvables de prime abord.
Le Satellite C50D testé embarque un APU Ryzen 5 5600U, bien que d’autres déclinaisons plus puissantes soient disponibles.
Ce dernier comporte 6 cœurs / 12 threads @2,3Ghz ainsi que 3Mo de cache L2 et 16Mo de cache L3. Nous sommes là face à la gamme « Mobile Processors » de chez AMD, des CPU se voulant peu consommateurs dans le but d’allonger la durée de vie sur batterie de la machine. Le rapport performance/consommation est clé pour une telle puce.
Un rapide tour sur Cinebench nous donne une idée de ce que ce processeur peut fournir. En mettant en concurrence les résultats avec l’i7-1165G7 (présent dans Dynabook Portégé X30W testé précédemment sur notre site) nous constatons comme souvent avec les Ryzen que notre APU rattrape ses lacunes en single-core via son score multi-core le plaçant bien au dessus de ses équivalents Intel.
Avec un TDP max de 25W, nous avons là un APU particulièrement efficace pouvant aisément soutenir tous travaux de bureautique effectué sur le laptop. Évitez tout de même les tâches lourdes telles que du montage vidéo, bien que les résultats de l’écran tendaient déjà à confirmer cet état de fait.
Bien que cela soit à l’opposé de ce pourquoi l’ordinateur a été conçu, la curiosité nous force à voir si ce dernier serait en mesure d’encaisser de potentielles petites sessions de jeu pour se détendre après une longue journée de travail.
Notre essai se porta sur CS:GO, célèbre FPS gratuit connu pour tourner sur à peu près n’importe quelle machine. Il est important de noter que les données relevées ont eu lieu avec le chargeur du PC branché afin d’utiliser le plein potentiel de l’APU.
Le jeu a été réglé en low / ultra low mais nous avons conservé une définition de 1080p. Avec cela, nous avons constaté des FPS oscillant entre 55 et 70 selon le nombre de personnages présents à l’écran.
Côté température, le processeur sera monté jusqu’à 76°C, soit bien en dessous de valeurs potentiellement dangereuses.
Bien que globablement jouable, le confort reste tout de même très sommaire et il ne faudra pas s’attendre à être bien efficace une fois en jeu.
Côté mémoire, une unique barrette DDR4 de 8Go estampillé Samsung est visible, bien que cadencée à 3200Mhz CL22. La carte mère embarque au total deux slots mémoire pour augmenter la capacité jusqu’à 32Go. Les valeurs données sur AIDA64 confirment bien les spécificités de la configuration mémoire embarquée.
Pour cette partie, Dynabook annonce jusqu’à 10 h 48 min via MobileMark™ 2018 sous Windows 11. Afin de vérifier la véracité de ces propos, nous avons mis en place notre propre protocole de test qui est le suivant :
– Visionnage d’une vidéo Youtube 1080p de 100% à 0% de batterie et jusqu’à extinction forcée de l’appareil
– luminosité / haut parleurs réglés à 50%
– mode de consommation Windows défini sur « Normal »
Dans cette situation, le laptop aura tenu exactement 9H55. Un résultat satisfaisant et qui devrait permettre à la plupart des utilisateurs de passer une journée entière sans se préoccuper de sa batterie.
Côté rechargement, vous aurez l’option de passer soit par le câble fourni (en 45W) ou bien via le port USB-C de l’appareil.
Simple caméra « HD » (soit 720p), il ne faut pas s’attendre à des miracles concernant ce périphérique, très souvent ignoré par les constructeurs.
Comme on pouvait s’y attendre, nous obtenons des clichés aux couleurs délavées et avec une forte présence de « grain » venant rendre l’ensemble très flou/brouillon.
Cela suffira à vos interlocuteurs pour s’assurer que le visage en face d’eux s’agit bien de vous, mais pas plus.
Le micro quant à lui ne propose guère mieux, le son obtenu donnant l’impression d’être « étouffé » comme si enregistré depuis une pièce étroite. L’ensemble reste tout de même audible et vous ne devriez pas avoir de problèmes pour vous faire comprendre par vos collègues.
Pour finir, le système audio de ce Dynabook se compose de deux petits haut-parleurs situés sous le châssis (un à droite, un à gauche), solution risquée étant donné que le rendu final pourra être influencé par le support sur lequel le PC est posé.
Là encore aucun miracle et une fois youtube lancé nous constatons l’absence totale de basses ainsi qu’un son très brouillon tout en étant peu puissant. Lorsqu’une musique se lance dans les aiguës des grésillements peuvent être entendus, comme si les haut-parleurs n’arrivaient plus à suivre.
Bien que cela ne soit jamais le point fort d’un PC portable, il suffit de lancer la même musique sur un HP ProBook G7 (possédant des hauts-parleurs sur le dessus du châssis) pour se rendre compte du manque de précision et de puissance qu’offre le Satellite C50D.
Pour finir sur ce test, nous avons en face de nous une machine polyvalente respectant à première vu l’état d’esprit de Dynabook, à savoir un PC portable accessible sans rogner sur la puissance. Cela semble cependant se faire au prix d’énormément de concessions, et ce que l’on gagne en fluidité est directement perdu sur le reste, parfois pour le pire.
Enfin, toutes ces observations sont à mettre en perspective lors du passage à la caisse. A l’heure où nous publions ce dossier, le Satellite C50D-B-10I ne se trouve pas en dessous de 750/800€ (ODR incluse) et certains oublis tel que le clavier rétro-éclairé sont difficilement justifiables à un tel tarif. Un pari à moitié respecté, son prix actuel ne permettant pas de se démarquer de la concurrence outre mesure.
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